La circulation dans certaines zones urbaines devient de plus en plus réglementée, et nécessite systématiquement une vignette Crit’Air. Ce certificat, souvent source de questions, et bien qu’il soit facile à obtenir, il semble tout bonnement liberticide. Voici un guide pour vous accompagner dans cette démarche de demande de vignette Crit’Air en ligne.
Sommaire :
Qu’est-ce que la vignette Crit’Air?
La vignette Crit’air (ou certificat qualité de l’air) est un petit macaron collé sur votre pare-brise qui permet de classer les véhicules selon leur niveau d’émissions polluantes. Les catégories, sont numérotées de 0 à 5 et sont attribuées en fonction de la norme Euro du véhicule et du type de motorisation.
Elle s’adresse à tous types de véhicules, comme les voitures, motos, utilitaires, camions et même bus. Si vous avez un véhicule ancien, immatriculé avant 1997,il n’est sûrement pas éligible à cette vignette. Ces véhicules risquent de voir leur accès restreint dans de nombreuses zones à faibles émissions (ZFE).
Son but est-il réellement de créer un air plus pur ?
Officiellement, le but de la vignette Crit’Air serait de rendre l’air plus pur, notamment dans les grandes villes, ou la circulation est dense. Mais son but est-il si noble que cela ? Tout d’abord il est important de noter que d’ici à 2030, tous les véhicules diesel, seraient concernés par cette restriction. Cela représenterait, à terme, plus de 26 millions de véhicules en France, soit plus de deux tiers du parc automobile Français. Ce serait une punition d’une extrême sévérité, pour de nombreux citoyens, qu’ils soient particuliers ou professionnel.
ZFE (Zone à Forte Emission = Zone à forte Exclusion)
Cela pourrait vous affecter, par exemple, en vous empêchant de vous rendre chez le médecin, ou dans les grands hôpitaux.
Le passe ZFE : Le tube de vaseline du gouvernement de retour !
Le pass ZFE de 24 jours par an, présenté comme une « solution » pour les véhicules non conformes, ressemble davantage à un habile tour de passe-passe qu’à une véritable alternative.
Ce dispositif permet aux conducteurs concernés de circuler dans les ZFE à auteur de 24 jours par ans.
Cependant, nous pensons, sincèrement, qu’il s’agit d’une manœuvre pour imposer, et encrer dans la tête des citoyens que la transition vers des véhicules électriques est inévitable et qu’ils n’auront plus le choix.
En effet, Une fois que les usagers auront pris l’habitude de cette limitation, il sera bien plus facile de resserrer l’étau, jusqu’à ce que la Crit’Air devienne incontournable. Ce pass est présenté comme une souplesse, mais il cache une réalité plus brutale : si vous ne changez pas de véhicule, vos déplacements en ville deviendront impossibles.
Cette manœuvre a déjà d’ailleurs été utilisé une première fois, en mettant de côté et progressivement une partie de la population avec le calendrier des restrictions suivant :
- 2019 : les véhicules classés Crit’Air 5 sont interdits dans les ZFE
- 2021: extension des restrictions aux véhicules Crit’Air 4
- 2025 : au tour des Crit’Air 3
- 2028 : Enfin les Crit’Air 2 (initialement prévu en 2025)
- 2030 : peut-être même les Crit’Air 1
Une alternative pas si verte !
Enfin, sachez qu’avoir un parc automobile 100% électrique ne serait pas si vert que cela, car
- fabriquer des batteries c’est polluant
- Extraire du lithium est très polluant aussi (mais délocalisé)
- Les voitures électriques sont beaucoup plus souvent déclarées « épave » en cas d’accident.
- Ultra polluantes en cas d’incendie
- Une électricité principalement nucléaire ou au charbon en Europe
Le tout électrique pour les voitures en Europe et en énergie renouvelable nécessiterait la construction de plus de 260000 éoliennes supplémentaires
Pour plus d’informations sur la voiture électriques : https://www.facebook.com/voitureelec
Comment obtenir la vignette Crit’Air ?
Préparation des éléments pour la demande :
Une demande en quelques minutes par internet !
Pour obtenir votre vignette Crit’Air, inutile de vous déplacer ou de remplir des documents papier. Tout se passe sur le site officiel du gouvernement. Vous aurez besoin de quelques informations essentielles comme :
- le numéro d’immatriculation
- La date de première immatriculation
- Les coordonnées du titulaire de la carte grise
La demande en ligne :
- Rendez-vous sur le site https://www.certificat-air.gouv.fr/ puis cliquez ensuite sur le bouton « Commander » sur la page d’accueil, ou alors sur « commander votre vignette » dans le menu horizontale du site.
- La page suivante, il faudra entrer l’immatriculation du véhicule et sa date de première immatriculation puis cliquez sur « Continuer ».
- Maintenant, vous allez devoir rentrer le nom et prénom de la personne titulaire de la carte grise, ainsi que son adresse email. Cliquez ensuite sur le bouton « Continuer ».
- la page suivante va vous demander de vérifier votre adresse sur la carte grise, car c’est à cette adresse que vous allez la réceptionner. Cochez les cases et continuez uniquement si l’adresse est à jour. Cliquez sur le bouton « Continuer » pour passer à la suite.
- La page suivante va vous demander de confirmer toutes les informations avant de payer. pour passer à la suite cochez la case d’acceptation, recopiez le capcha et continuez avec le bouton « Payer en ligne ».
- Enfin, vous allez pouvoir procéder au paiement, à l’aide des numéros de votre carte bancaire.
- Après avoir procédé au paiement, vous aurez une dernière fenêtre, vous informant que la commande à été prise en compte. Vous pourrez également imprimer un reçu de carte, pour garder une preuve de votre paiement.
- Voilà, la démarche en ligne est finie. Vous n’avez plus qu’à attendre votre vignette, et ensuite la coller sur votre parebrise.
Quel risque de circuler sans vignette Crit’Air ?
Actuellement, il n’y a pas réellement de contrôle à proprement parler de cette vignette, d’ailleurs, il n’est pas rare de voir des voitures qui en sont encore dépourvues.
Pour l’instant les seul moment qui pourrait vous mettre dans le pétrin, serait lors d’un contrôle routier et particulièrement dans une zone à faibles émissions ou lors d’un pic de pollution. Sans ce petit macaron, non seulement vous risquez une amende de 68 € pour une voiture ou 135 € pour un poids lourd, mais vous pourriez aussi être sommé de rebrousser chemin et de sortir de la zone. D’ailleurs, les étrangers de passage en voiture dans une ZFE doivent également être en possession d’une vignette Crit’Air.
Petits pièges à éviter
Prenez garde aux sites frauduleux qui imitent le portail officiel en proposant des tarifs gonflés. La vignette ne coûte que quelques euros. En général moins de 5 euros.
Méfiez-vous aussi des erreurs dans le formulaire. Une faute dans votre numéro d’immatriculation ou une mauvaise adresse pourrait entraîner des retards ou des complications inutiles. voir le paiement d’une seconde vignette rectifiée.
Pas de Crit’Air obligatoire pour les véhicules de collection
Les véhicules de collection de plus de 30 ans bénéficient d’une exception dans certaines situations concernant l’obligation de la vignette Crit’Air. En effet, s’ils possèdent une carte grise spécifique « véhicule de collection », ces véhicules ne sont généralement pas soumis aux restrictions de circulation en zone à faibles émissions (ZFE), même en l’absence de vignette Crit’Air. Cela s’explique par leur statut particulier, souvent associé à un usage occasionnel et à une valeur patrimoniale.
Cependant, il est essentiel de vérifier les réglementations spécifiques à chaque commune ou ZFE, car les règles peuvent varier localement. Par exemple, certaines villes peuvent imposer des conditions ou restrictions supplémentaires. Si vous êtes propriétaire d’un véhicule de collection, pensez à bien vous informer avant de circuler dans une zone concernée.
Conclusion
La vignette n’est pas chère, et son prix pourrait simplement couvrir les frais administratif qu’elle engendre. Cependant, elle rappelle avec intensité la cirse du covid, avec un contrôle toujours plus présent, comme le crédit social qui pourrait apparaitre en France dans quelques années.
Bien que cette démarche se dit citoyenne, elle est, pour beaucoup de Français, un nouveau doigt d’honneur de la part du gouvernement. La volonté de faire des zones à faible émission dans les endroits les plus fréquentés est tout simplement absurde. L’on pourrait assister à un débordement des transports en commun, avec des populations encore plus entassés, et sur les nerfs. Un impact sur les entreprises pourrait également se faire sentir, rendant certaines interventions plus du tout accessibles. D’autres dérives, comme l’évolution du coût des taxis pourraient apparaitre, ainsi qu’une augmentation encore plus importante du prix de l’électricité, avec l’essor forcé des voitures électriques. Bref, beaucoup de monde s’accordent à dire que c’est une catastrophe social.
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