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Le Covid-19 confronte le réseau social à des défis plus grands que jamais comme s’adapter au confinement de ses salariés…

Le boom de Facebook avec le coronavirus

Partout dans le monde, des dizaines de millions de personnes confinées, s’occupent comme elles peuvent chez elles.
Surfer sur internet et communiquer avec ses proches est devenu une des activités principales.

Mark Zuckerberg, le patron du géant social, indique que les messageries de Facebook, WhatsApp et Messenger, ont dépassé le record d’échanges audios et vidéos dont le pic survient habituellement au Nouvel an !

Un défi technique

Facebook a déjà doublé la capacité de ses serveurs et envisage d’augmenter son infrastructure à mesure que l’épidémie se répandra afin de répondre techniquement à ces volumes d’échanges gigantesques.

« Nous avons un rôle à jouer pour soulager la solitude. » a précisé Mark Zuckerberg.

Un rôle de service public

Plateforme d’échanges entre les citoyens, Facebook tient à jouer sérieusement son rôle de régulateur.

Stop aux fake news ! Le réseau social a endossé volontairement la mission de mettre en avant les informations issues de sources compétentes.

Mercredi 18 mars : Facebook annonce la mise en place d’un « centre d’informations du coronavirus » sur les fils d’actualité des utilisateurs européens et américains où apparaîtraient dorénavant en priorité les contenus « faisant autorité ».

De plus, Facebook s’engage à soutenir les services de santé grâce à des fonds et à ses moyens informatiques.

Les informations officielles relayées par le réseau proviendront majoritairement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et de divers experts afin de renforcer les mesures barrières contre le virus, et plus particulièrement de continuer à promouvoir la distanciation sociale nécessaire à l’endiguement de l’épidémie.

Facebook prend ce rôle citoyen particulièrement à cœur dans la mesure où il s’agit d’une opportunité pour restaurer son image de marque entachée par le scandale du détournement des données personnelles de ses utilisateurs.

Renforcer la modération des contenus

Comme la plupart des entreprises, Facebook a mis en place du télétravail avec ses salariés, mais aussi avec les milliers de modérateurs pour la plupart employés par des sous-traitants.

Le patron lui-même Mark Zuckerberg a indiqué travailler de chez lui.

Le point sensible c’est justement la modération des contenus échangés sur le réseau pendant la crise.

Le terrorisme, la pédophilie, le racisme ou encore le suicide… Ces sujets dits sensibles sont très encadrés au siège de Facebook : procédures de filtre, ordinateurs ultra sécurisés pour préserver la confidentialité des données, accompagnement psychologique des modérateurs parfois exposés à un stress important.

Redoutant « personnellement que l’isolation n’entraîne plus de dépressions », Mark Zuckerberg a annoncé qu’il était « en train de réorganiser la modération des contenus les plus sensibles : ce sont nos employés à temps plein qui vont prendre en charge la modération pour l’instant ».
En plus d’être également renforcées, les équipes de modérateurs vont donc être reprises en main, en interne, sur les sujets les plus sensibles.

Revers de la médaille : la modération de contenus moins urgents risque d’être quelque peu délaissée le temps que la période de confinement passe. Question de priorité.

Le patron a apporté des précisions : des informations officielles sur le coronavirus n’ont pas été relayées, mardi 17 mars, suite à un bug technique de l’intelligence artificielle de détection des spams.

Par ailleurs Mark Zuckerberg dément les discussions avec le gouvernement américain qui aurait demandé, selon des journaux américains, à récupérer des données personnelles sur Facebook pour mieux suivre la propagation du virus sur le territoire.